Les délocalisations dans le rugby français

Symbole de la professionnalisation du rugby français durant les années 2000, les délocalisations n’ont plus le vent en poupe. Retour sur leur genèse et leur déclin.

Une prise d’initiative toulousaine

Si l’on porte généralement au crédit du Stade Français le phénomène des délocalisations, l’amorce naît bien du côté de Toulouse à la fin des années 90. Le 8 novembre 1997, le stade Toulousain accueille ainsi à l’occasion d’un quart de finale de H Cup les Harlequins au Stadium, ses 38 000 places assises, et ses loges. Ernest Wallon s’appelle encore les Sept Deniers et ne compte que 12 000 places, dont la moitié assises et aucun accueil n’est prévu pour les partenaires du club

Les premiers pas du Stade Toulousain au Stadium

18 000 spectateurs assistent à la qualification du Stade. Cette même saison 1997-1998, les réceptions en championnat de Colomiers et Brive se déroulent également au Stadium, ainsi que la demi-finale européenne du club. Ces quatre rencontres attirent près de 100 000 spectateurs. A elles seules, elles totalisent le cumul de la saison passée.

Fait nouveau dans ce rugby professionnel balbutiant, René Bouscatel, le président du Stade Toulousain, se sent obligé de proposer un sondage plébiscite à ses abonnés pour valider la démarche.

Si le succès populaire de ces rencontres est évident, l’équilibre financier reste précaire. Selon le trésorier du clubs, les rencontres au Stadium coûtent environ 5 fois plus au club que les matchs tenus aux Sept Deniers, et la location du Stadium n’est rentable qu’à partir de 15 000 spectateurs payants (hors abonnés et partenaires).

Jusqu’à la saison 2000-2001, le Stade délocalise chaque saison au moins 3 rencontres  au Stadium (Championnat ou Coupe d’Europe). Le club y dispute une rencontre le 15 septembre 2001 face au Biarritz Olympique quelques jours avant l’explosion de l’usine AZF et la mise hors service du Stadium pour un an.

Les charmes du Stadium (loges, capacité, renommée)  ne laissent pas indifférent l’autre grand club de l’agglomération toulousaine, l’US Colomiers, qui y délocalise les derbies face au Stade. On y compte plus de supporters du Stade que de l’USC, mais qu’importe, les recettes générées suffisent au bonheur du club. Sans les supporters du Stade, Colomiers souffre pourtant pour remplir l’enceinte de l’Ile Rameau. A l’occasion de la réception des Sarracens en 1999, ils ne sont ainsi que 10 000 à garnir les travées du Stadium.

Il n’y à pas qu’à Toulouse que l’on souhaite voire plus grand dès cette époque. Durant la saison 1998-1999, deux clubs emboîtent le pas. Le CABBG qui fait une infertilité au Musard pour une rencontre au Parc Lescure face à Dax (17 000 spectateurs), et surtout le Stade Français, champion en titre, qui lance sa saison le 5 septembre 1998 contre Castres au Parc des Princes devant 18 000 spectateurs.

Une démarche nouvelle

Cette première délocalisation du Stade Français marque une rupture avec le précédent toulousain: il ne s’agit plus ici de simplement proposer la même chose (un match de rugby essentiellement) à plus de monde, mais quelque chose de nouveau, une ‘fête familiale’ selon les mots de l’emblématique président parisien Max Guazzini.

Homme des médias, homme de communication, l’ancien président du groupe NRJ est à son affaire. Guazzini n’est d’ailleurs pas à son coup d’essai : pom pom girls, voiture téléguidée pour apporter le tee, maillots et motifs orignaux; hymne à l’entrée des joueurs, calendrier des Dieux du Stade, etc. Tout cela était déjà la à Jean-Bouin. Mais au Parc, l’habillage du match prend une nouvelle dimension. Les filles du Moulin Rouge font ainsi leur première apparition sur une pelouse de rugby à cette occasion.

Les joueurs sont également conviés à donner de leur personne. Guazzini déguise ses joueurs en marins vénitiens pour promouvoir l’événement (non, ne cherchez pas, il n’existe pas de photos sur internet de Vincent Moscato déguisé en marin vénitien). Canal+, nouveau partenaire télé exclusif de la Ligue Nationale de Rugby, participe aussi sur ses antennes à la publicité du match.

Bernard Laporte, entraîneur de l’équipe parisienne se plait à souligner «  Jouer au Parc des Princes, c’est fabuleux pour tout le monde. Cela fait parler de nous, ça fait bouger les choses. Et puis, à Paris, c’est indispensable. S’il n’y a pas de spectacle, il n’y a pas grand-monde dans les tribunes. Je ne sais pas si les gens du rugby sont prêts pour cette évolution. On verra.. »

Le public parisien en pleine folie pour un match du Stade Français à Jean Bouin.

18 000 spectateurs donc. Certes, l’entrée était gratuite pour les femmes, certaines les invitations avaient été généreuses. Mais tout de même, 18 000 spectateurs quand le rugby de club à Paris devait se contenter de ‘6 spectateurs payant’ quelques années auparavant, ce n’est pas rien.

Malheureusement, cette expérience n’a pas de suite. Les dirigeants du Paris SG opposent leur veto a de nouveaux matchs sur la pelouse du Parc. Une rencontre de Coupe d’Europe est bien organisée contre les gallois de Llianeli au Stadium Nord de Villeneuve d’Ascq devant 7 000 curieux, mais sans l’engouement vu au Parc.

Pendant quelques saisons, seul le Stade Toulousain garde vivante la flamme des délocalisations, se contentant généralement d’un seul match par an au Stadium.

Joli moi d’Avril

Alors qu’il n’avait plus foulé la pelouse depuis 1998, le Stade Français profite de bonnes relations retrouvées avec le PSG et son nouveau président Francis Graille pour s’assurer en avril 2005 du Parc des Princes à l’occasion du quart de finale de Coupe d’Europe contre Newcastle.

« Le public, nous irons le chercher » prévient Guazzini. Les places sont à vendre à partir de 3€, 920 panneaux d’affichage annoncent le match dans les rues de Paris. Alors que le club espérait initialement vendre 30 000 places, 46 000 spectateurs assistent à la qualification du club français en demi finale, constituant un nouveau record pour un club français de rugby en dehors d’une finale.

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Séduite par l’expérience, l’ERC propose fort logiquement la tenue de la demie finale face au Biarritz Olympique dans ce même stade. Le Parc fait de nouveau le plein. Le 30 avril, le duel au sommet du championnat entre les Stades Français et Toulousains clôture cette trilogie printanière au Parc. Près de 140 000 spectateurs auront ainsi assisté au trois rencontres.  Pour le fondateur de NRJ :  » Cela aide le rugby qui est en train de monter en France. Il faudra transformer l’essai à l’avenir. »

Francis Graille remplacé par Pierre Blayau à la tête du PSG, la pelouse du Parc est de nouveau interdite aux rugbymen. Les deux rencontres que souhaitaient y disputer le Stade la saison suivante tombent à l’eau.

Impossible n’est pas Français

« Si Francis Graille était resté président, nous ne serions jamais allé au Stade de France. »

A la recherche d’un nouveau écrin pour ses fêtes, Guazzini prospecte dans un premier temps du côté de Bruxelles et du Stade Baudouin, le Stade Bollaert est également suggéré. Mais Pascal Simonin, directeur du Consortium du Stade de France, se presse pour proposer son enceinte à Max Guazzini qui n’y réfléchit pas à deux fois pour accepter. Dans les heures qui suivent la signature du contrat, une conférence de presse annonce la tenue du match face à Toulouse au Stade de France pour le 15 octobre. « C’est un pari fou. Notre marque de fabrique, c’est de faire des choses que les autres ne font pas. »

Le saut dans l’inconnu est en effet total. Jamais un club de rugby n’avait organisé un match de championnat dans un tel écrin.  Guazzini fait preuve de tout son savoir faire d’ancien homme de radio pour faire monter la pression médiatique. Les présidents du PSG et du Stade s’invectivent par communiqués respectifs à la grande joie des médias… et de Max Guazzini qui y gagne une incroyable publicité pour son match.

Les recettes du Parc sont appliquées au Stade de France. La moitiés des places partent à 5 ou 10 euros, des places à 3 euros sont aussi distribuées aux écoles de rugby.  Alors que le club pense ouvrir uniquement les deux premiers anneaux du stade, le succès de la billetterie surprend tout le monde. En moins de 10 jours, 50 000 billets sont déjà vendus. En un mois, tout est partit. « La révolution du rugby est en marche »

L’habillage du match est de nouveau au cœur des préoccupations. Jamais à court d’idée, le président du Stade Français propose un Karaoké géant animé par l’ancien animateur de NRJ Marc Scalia. 20 000 drapeaux sont déposés dans les travées. Oriflammes et pom pom girls célèbrent l’entrée des joueurs qui s’élancent sur l’hymne de Star Wars. Le stade est plein, c’est un nouveau record pour le rugby de club (rugby à XV) mondial avec 79 454 spectateurs.

Un rêve éveillé

D’abord moqueur, le monde du rugby est obligé de s’incliner devant le succès de l’opération. Selon Guy Novès  « Aucun rugbyman ne va cracher sur un tel événement, phénoménal pour l’image du rugby« . Alain de Pouzillac, ancien président du RC Narbonne :  » Max Guazzini est véritablement un précurseur. Le génie du rugby, c’est lui. Ce sport dont l’une des faiblesses réside dans son ancrage régional est en train de se démocratiser« .

« C’est une opération de promotion du rugby que nous réalisons, il faut savoir qu’un tel engouement pour notre sport n’est pas inné» note le président parisien. Chaque rencontre au Stade de France coûte en effet 340000 euros au club. Si l’ancien attaché de presse de Dalida aime à présenter ces rencontres comme une ‘fête’, elles ont également un intérêt économique, pas tant par les recettes directement engendrées, que l’attrait que les sponsors leur portent. « Le Stade français, avec l’affluence dans les stades, a rendu le rugby populaire. Cela nous a convaincus de signer avec eux« , explique Eric Lemaire, directeur de la communication d’Axa, et nouveau partenaire du Stade Français.

Quelques semaines plus tard, le club renoue l’expérience avec le même succès pour la réception de Biarritz. Mieux, à l’intersaison 2006, le Stade Français s’engage à délocaliser au moins trois rencontres chaque saison  pendant trois ans. De 2006 à 2009, le club se déplace ainsi 12 fois à Saint-Denis, n’accueillant jamais moins de 69 000 spectateurs.

Durant la saison 2009-2010, le club programme même 5 rencontres au Stade de France. Un record. L’enceinte ne désemplit pas (377 000 spectateurs sur ces 5 matchs), le club en profite pour établir un record d’affluence moyenne sur une saison pour un club de rugby en Europe avec 34 715 spectateurs par match. Un record toujours d’actualité aujourd’hui et qui risque de tenir encore longtemps.

Chaque rencontre au Stade de France se relève pourtant un challenge nouveau pour le club qui se doit de proposer un spectacle différent à chaque fois (mini concerts, catcheurs mexicains, motards, le RAID, voltigeurs cosaques, Tambours du Bronx, arrivée du ballon dans un char, feu d’artifice, etc. )

« L’an dernier, nous avons fait cinq matches au Stade de France, c’est trop. Ça donne beaucoup de travail. Cette année, on a décidé de ne faire que trois rencontres. Il faut que la délocalisation reste un événement » reconnait lui-même Max Guazzini.

A chacun sa croix

La réussite du Stade Français inspire ses homologues de Top 14. Bientôt, c’est presque l’ensemble de la ligue qui fait dans le déménagement. Dès 2005, Biarritz organise son quart de finale de H Cup face au Munster au Stade d’Anoeta (32 000 places) de San Sebastien. D’abord convaincu par des obligations réglementaires (son stade a Aguiléra ne respecte pas les critères demandées par l’ERC), le BO prend gout à son tour aux délocalisations et  retourne à 9 reprises à Saint-Sébastien, principalement pour des rencontres européennes mais également dans le cadre du derby basque ou des très grosses rencontres du Top 14. Bayonne, lui y séjourne à 3 reprises.

La frontière espagnole est également franchie du côté Catalan. Là aussi, initiative revient aux règlements de l’ERC qui impose au club de quitter Aimé Giral pour un quart de finale européen. Le 11 avril 2011, le club catalan reçoit aisni au Stade Olympique de Montjuïc le RC Toulon devant une foule record (55 000 spectateurs). L’USAP refoulera une seconde fois la pelouse de Montjuïc, toujours contre Toulon, mais en championnat et avec beaucoup moins de succès (21 000 spectateurs).

A Bourgoin, on aime la région Rhône-Alpes (RIP) et on le fait savoir. Le club visite tour à tour les plus grands stades de la région : Stade Gerland, Geoffroy-Guichard, et le Stade des Alpes. Les protégés du traiteur intraitable franchissent eux aussi les frontières nationales en accueillant 16 255 spectateurs au Stade de Genève pour un match de coupe d’Europe face au Munster en 2007.

Les nouveaux venus du Top 14 ne sont pas en reste. Dès son retour en Top 14 durant la saison 2008-2009, le RC Toulon délocalise l’affiche face au Stade Toulousain au Stade Vélodrome. Le Racing, attend, lui, une saison avant de faire ses premiers pas au Stade de France durant la saison 2010-2011 devant 76 353 curieux, là aussi face à Toulouse.

Parfois, les délocalisations marquent une étape avant un déménagement définitif. Le FC Grenoble dispute par exemple 4 rencontre au Stade des Alpes en 2012-2013 alors qu’il est encore résident de Lesdiguières, l’UBB se déplace à 6, puis 8 reprises à Chaban-Delmas avant de s’y installer définitivement  à l’entame de la saison 2015-2016. Utilisé de manière ponctuelle par le LOU depuis 2010, le stade de Gerland devient l’antre officielle des Lyonnais fin décembre 2016.

Certaines délocalisations laissent pourtant songeur. Pour certains clubs, délocaliser semble devenir un but en soit, dénué de tout sens, si ce n’est la volonté d’imiter les grands clubs. Sinon, comment expliquer la tenue du derby entre Castres et le Stade Toulousain à Béziers au Stade de la Méditerranée pour l’ouverture du championnat 2010-2011 ? (1) Ou l’insistance du président du SU Agen ,Alain Tingaud, de voir son club jouer à Bordeaux ou à Nantes ?  Une insistance qu’il justifiait ainsi: « Cette année, douze clubs sur quatorze vont le faire. Cela voudrait alors dire que ces douze-là sont stupides ? » …

La frénésie délocalisatrice touche également la Pro D2. Outre les exemple de Grenoble, du LOU ou de l’Union déjà cités plus haut, l’éphémère CASE Saint-Etienne jouit de l’utilisation de Geoffroy Guichard pour trois matchs durant son unique saison en Pro D2 ( 2010-2011). La saison suivante, Aix se rend au Parc des Sports d’Avignon en 2012. Une dizaine de rencontres de Pro D2 sont ainsi délocalisées au tournant des années 2010.

Du nombre naît la lassitude

Jusqu’en 2013, chaque saison, plus de 20 matchs sont délocalisés. Un phénomène qui touche une dizaine de clubs et l’ensemble des compétitions de clubs. Chaque rencontre supplémentaire rajoute à la banalité du propos, la machine médiatique tourne à vide. La multiplicité des spectacles entourant le match ne surprend plus. L’alerte apparaît assez tôt

« Entre nos quatre matchs, les deux du Racing, les trois du Tournoi des Six Nations et la finale du Top14, ça va faire dix matchs de rugby sur la saison 2011-2012, c’est sans doute trop« , reconnaît en 2012 Pierre Arnald, directeur général du Stade Français.

A partir de cette saison 2011-2012, la baisse des affluences devient sensible. Ils sont ainsi 63 872 à assister à la réception de l’ASM au Stade de France. un chiffre déjà inquiétant, mais qui chute à 43 594 pour la venue de Toulon quelques mois plus tard. L’année suivante, aucune des trois rencontres organisées par le Stade Français au Stade de France ne dépasse les 50 000 spectateurs. Max Guazzini n’est plus le président du Stade Français, il était écrit que son héritage ne lui survivrait pas. Le 22 mars 2014, le Stade Français dispute contre Toulouse à ce jour sa dernière rencontre au Stade de France devant 63 075 supporters.

Les apprentis déménageurs des Hauts de Seine n’ont guère plus de succès. Sur ce terrain, la comparaison est particulièrement critique avec le Stade. Uniquement 21 102 assistent ainsi à une rencontre européenne des Ciel et Blanc contre le Munster au Stade de France en octobre 2012. Le Racing aura disputé en tout et pour tout 8 rencontres au Stade de France attirant en moyenne 45 000 supporters.

Les deux clubs franciliens croient un temps pouvoir renouveler leur proposition en s’affichant sur de nouveaux terrains. Le nouveau président du Stade, Thomas Savare, veut ainsi s’imposer comme le club ‘du Nord de la France’ . Une nouvelle stratégie qui se traduit par des délocalisations à Lille (Stade Pierre Mauroy), au Havre, Le Mans, ou Valenciennes. Le Racing imagine la même stratégie, et vise également le nord, mais aussi la côte atlantique (La Rochelle, et Nantes).

Nantes: fameuse banlieue parisienne.

Si les affluences de ces délocalisations nouvelles version sont loin d’être honteuses, elles restent bien en retrait par rapport à ce qu’était capable de produire le Stade Français il y’à encore quelques années. Surtout, avec leur nouvelles enceintes désormais à disposition (Nouveau Stade Jean-Bouin et La Defense Arena), l’intérêt de quitter ses bases a été largement entamé.

Quant aux autres déménageurs en gros, les relégations (Biarritz, Bourgoin, Bayonne) ou les difficultés sportives passagères (Stade Toulousain) les ont tenus éloignés de ces préoccupations. Comme nous l’avons plus haut, pour d’autres (Bordeaux, Grenoble, Lyon), l’ancien « grand » stade où l’on cherchait à créer l’éventement est devenu l’antre routinier des productions dominicales.

Si bien que pour la saison 2017-2018, seules 4 rencontres ont été délocalisées (3 pour l’UBB au Matmut Atlantique et une pour le Toulon au Vélodrome), un plus bas en près de 15 ans.

Le recul des délocalisation est également notable en Coupe d’Europe. Depuis la saison  2015-2016, aucune rencontre de Champion’s Cup n’a été délocalisée par un club français de marnière volontaire (les stades des demi-finales étant choisies par l’organisateur). Seul l’US Oyonnax a osé délocaliser une rencontre de Challenge  contre Connacht. Une initiative conclue sur un résultat pour le moins décevant. Désolé, chez oyomen, vous êtes arrivées trop tard dans le rugby professionnel, l’heure n’est plus aux délocalisations.

 


(1) A noter que le CO y retournera une seconde fois en 2014, cette fois-ci contré et forcé par les travaux de son stade Pierre Antoine.


Addendum: Liste des Matchs délocalisés depuis 1997

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Comments

  1. Merci pour cet article fort complet. Les différentes raisons pour délocaliser une rencontre ont été détaillées avec exhaustivité.

    Sur le long terme, les délocalisations ont effectivement été très utiles pour Bordeaux, Grenoble ou Lyon : elles ont permis de valider la capacité à remplir un stade plus grand dans leur agglomération, pour au final y déménager.

    Mais pas sûr que d’autres chantiers de ce type soient réalisés dans les prochaines années avec les clubs actuels : seuls Toulouse (mais qui l’aurait fait depuis longtemps si c’était vraiment possible) ou Montpellier (dans le futur stade censé remplacer la Mosson) ont cette ouverture.

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