La finale entre Toulouse et Clermont a attiré 3.2 millions de téléspectateurs sur France 2 et près de 800 000 sur Canal+. Un chiffre en légère hausse par rapport à la finale de l’an dernier entre Castres et Montpellier, mais surtout un chiffre en net déclin par rapport aux meilleures audiences du début des années 2010.
Si l’on écarte la finale de 2013 disputée à un horaire inhabituel (18 heure) pour cause de match de football, toutes les finales diffusées sur la chaîne du service publique entre 2010 et 2014 ont dépassé les 4.3 millions de téléspectateurs et les 20% de part d’audience (PDA) quand les deux dernières ont peiné à franchir la barre des 3 millions, naviguant entre 16 et 17% de PDA
En cumulant les audiences de Canal+ et de France 2, les finales 2013 et 2014 ont attiré toute deux plus de 5.5 millions d’amateurs de rugby (ou d’habitants de l’Aveyron), soit 1.5 million de plus que l’édition 2019 qui pourtant proposait une « finale de rêve » selon le titre de Midi Olympique entre les deux meilleures équipes de la phase régulière et deux des plus grands noms du rugby français.
Toujours en 2014, la première demi finale entre le Racing et Toulon diffusée sur Canal+ avait réussi à attirer 1,228 millions d’abonnés sur ses antennes. Un record pour la chaîne cryptée, dont on peut penser qu’il tient et tiendra encore longtemps.
Pas uniquement le championnat
La baisse des audiences du rugby français, ne concerne pas que le Top 14, elle est aussi notable sur les matchs du tournoi également diffusés en clair par France 2.
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➡️Evolution des audiences du XV de France pendant le tournoi depuis 2010. pic.twitter.com/HH13sZtGl7
— surlatouche.fr (@surlatouche_fr) February 18, 2019
En une petite dizaine d’année, le Tournoi a perdu un million de ses fidèles. On pourrait croire que la baisse des audiences du Tournoi est uniquement la conséquence des amusantes performances que le XV de France a pris l’habitude de nous gratifier depuis quelques années. Mais quand on met en parallèle cette chute avec celle de la finale du Top 14, il est difficile de conclure autre chose que: oui, le rugby français est bel et bien en perte de popularité auprès du grand public.